Économie et statistiques

Le marché des jeux au Rwanda reste compact et concentré autour des villes, en particulier Kigali.

Le chiffre d'affaires principal forme les paris sur le sport et les loteries ; le nombre de casinos classiques et de salles de jeux est limité, donc le segment « hors ligne » est représenté par des points d'acceptation de paris et des terminaux.

La demande est soutenue par la croissance de la population urbaine, le calendrier sportif (le football est le principal moteur), ainsi que la forte pénétration de l'argent mobile, ce qui facilite les dépôts et les paiements.

Dans la structure de l'économie du pays, l'industrie donne une part modeste, mais crée des emplois dans le commerce de détail, le soutien informatique et le marketing, générant des coûts de location et de publicité connexes.

Les recettes budgétaires sont générées par les impôts généraux sur le revenu et le chiffre d'affaires, ainsi que par des taxes spéciales auprès des opérateurs ; leur dynamique est corrélée à la numérisation des paiements et à la transition des acteurs vers des canaux légaux.

Les indicateurs utiles pour surveiller le marché sont le nombre d'opérateurs et de points de vente autorisés, la part des paiements mobiles dans le chiffre d'affaires, le chèque moyen, la saisonnalité du GGR, les recettes fiscales et la part du segment illégal.