Revenus du jeu - Haïti
1) De quelles sources l'État reçoit de l'argent
Licences et paiements spéciaux « jeux »
Casinos : Les résumés de l'industrie indiquent 40 % des bénéfices bruts du jeu (GGR) et des frais de licence annuels d'environ 1 000 $ par installation. En outre, 5 % des gains de l'opérateur (pas du joueur) sont mentionnés. Ces paramètres figurent dans les examens constants sur Haïti.
Opérateurs de loterie : le rendement du budget dépend en grande partie de la couverture de la vente au détail formelle ; c'est pourquoi le régulateur transfère le marché dans un circuit de caisse unique (voir ci-dessous).
B. Taxes générales applicables aux opérateurs
CIT (l'impôt sur les sociétés sur le bénéfice) : le repère ≈30-35 du % sur les répertoires économiques et l'analyste MFI/BIAD; la charge réelle dépend de la base et des déductions.
TCA - Taxe sur le chiffre d'affaires (équivalent TVA) : 10 % du taux de base, prélevé sur les biens/services et sur les douanes ; pour la verticale du jeu, les services connexes (F&B, hébergement, location de salles, importation de matériel) sont plus souvent touchés.
2) Numérisation des loteries : comment le LEH « soulève » la cueillette
La Loterie d'Haïti (LEH) a introduit une plateforme numérique et prescrit que, à partir du 1er octobre 2025, seuls les terminaux POS LEH sont autorisés pour les loteries dans tout le pays ; un délai de grâce a été accordé jusqu'au 1er janvier 2026 pour mener à bien la « régularisation ». L'objectif est de retirer le chiffre d'affaires de la zone grise et de fournir un compte de bout en bout des taux et des paiements, ce qui augmente la transparence des recettes.
3) Ce qui tombe vraiment dans le budget (mécanique des flux)
1. Licences (casinos/salles/loteries) → Trésorerie par l'intermédiaire des autorités compétentes MEF/LEH.
2. Les paiements spéciaux du casino (40 % GGR, rétention de 5 %) sont → reçus par l'opérateur ; contrôle - régulateur et direction fiscale.
3. CIT → sur les résultats de l'année (bénéfices après dépenses et paiements spéciaux - selon les règles locales de déduction).
4. TCA 10 % → avec les services « non-jeux » et les importations (équipement, POS/IT), augmentant la base fiscale le long de la chaîne.
4) Calcul illustratif (pour comprendre l'ordre des grandeurs)
Hypothèse : l'objet de la capitale a montré GGR = 200 000 $ par mois.
40 % de GGR (casinos spéciaux) → 80 000 $.
Droits de licence (1 000 $ par an) ≈ 83 $ par mois (distribués).
Le CIT (~ 30-35 %) → est imputé sur les bénéfices, c'est-à-dire après les dépenses d'exploitation et compte tenu de la façon dont la déduction des paiements spéciaux est interprétée localement.
TCA 10 % → sur les services F & B/hôteliers et les importations ; pas sur les taux eux-mêmes, s'ils sont exclus - la pratique est précisée par la DGI.
5) Pourquoi la réforme de la loterie POS est la clé de la croissance des revenus
La large couverture des loteries (borlette, etc.) a historiquement donné un grand flux « liquide », mais une partie est allée à l'informel. Avec le passage au POS LEH, chaque opération est enregistrée, ce qui devrait augmenter les recettes officielles et les impôts.
Réduction des fuites : la norme de caisse unique réduit les erreurs « manuelles », simplifie les rapprochements et les audits.
Prévisibilité fiscale : Le Ministère reçoit des chiffres mensuels plus stables pour l'industrie. (Le FMI met clairement l'accent sur la mobilisation des recettes intérieures.)
6) Limiteurs d'effet fiscal en 2025-2026
La faible base fiscale et la grande informalité de l'économie sont une « barre » commune pour les taxes.
Tourbillon comprimé et pause croisière (moins pertinent pour les loteries, mais critique pour les casinos/hôtels) - limite GGR et donc paiements spéciaux et CIT. (Contexte : crise et sécurité dans les examens du FMI.)
Les coûts transitoires pour les opérateurs de POS/formation et de coupures de communication/électricité peuvent temporairement réduire l'exhaustivité de la couverture.
7) Que faire à l'État et au marché pour augmenter les recettes
À l'État (MEF/LEH/DGI) :- Amener 100 % de migration des points de loterie à POS LEH à 01. 01. 2026 et maintenir la stabilité de la plateforme.
- Harmoniser les interprétations des paiements spéciaux dans le calcul du CIT (une méthode transparente augmente le respect volontaire).
- Poursuivre le programme de mobilisation des recettes intérieures (simplification des procédures, administration, services numériques).
- Terminer la « régularisation » et l'intégration avec POS LEH, construire le déchargement quotidien et les rapprochements.
- Séparer les revenus « jeux » et « produits connexes » (pour une application correcte du TCA/CIT), documenter les importations/équipements.
Les recettes fiscales de l'industrie du jeu haïtienne proviennent des licences, des paiements spéciaux des casinos (40 % de GGR + 5 % de retenue) et des impôts des citoyens (CIT ~ 30-35 %, TCA 10 %). Le principal moteur de croissance à court terme n'est pas l'expansion du segment casino, mais la numérisation de la loterie via POS LEH avec 01. 10. 2025 (grace-period jusqu'à 01. 01. 2026), ce qui devrait réduire l'informalité et améliorer la collecte. L'effet global est limité par une base fiscale faible et une macro-crise, comme le montrent explicitement les documents du FMI.