Économie et statistiques
L'économie de jeu des Fidji est compacte et conservatrice.
Les principaux flux de trésorerie légaux sont formés par des loteries et des tirages autorisés ; les casinos classiques ne fonctionnent pas et il n'y a pas de régime local de licence de casino en ligne, ce qui limite le GGR officiel et entraîne une fuite de la demande vers les sites étrangers.
Les revenus de l'État sont stables sur le plan fiscal grâce à l'imposition du trafic de loteries, mais leur part dans le budget est faible.
Structurellement, le marché repose sur le tourisme (saisonnalité des visites à Nadi/Denarau et Suva), la disponibilité de l'internet mobile et le comportement des ménages.
L'emploi est concentré dans les opérateurs de loterie, le marketing et la conformité, les multiplicateurs dans le secteur hôtelier sont modérés.
Les principales mesures à suivre sont le volume des tirages (recettes/paiements), les recettes fiscales provenant des jeux d'argent, la part des paiements en espèces, la pénétration de l'Internet mobile, les plaintes des joueurs et les indicateurs du jeu responsable (exclusion, limites).
Le potentiel de croissance est limité par le cadre réglementaire et la taille de l'économie, de sorte que l'horizon long est plus lié à la numérisation des paiements et à une comptabilité plus transparente qu'à l'élargissement de la gamme de produits.