Seules les loteries nationales et les paris sportifs sont légaux (Équateur)
Seules les loteries nationales et les paris sportifs sont légaux
Après le référendum de 2011, l'Équateur a interdit les casinos hors ligne et les salles de jeux. Dans le même temps, les loteries nationales ont maintenu leur statut légal, et les paris sportifs ont obtenu leur propre circuit réglementaire et fiscal en 2024-2025. le reste de l'azart hors ligne reste interdit.
Ce qui est autorisé
1) Loteries nationales
Les loteries sont traditionnellement dans la « zone blanche » - comme une forme socialement acceptable reconnue par l'État même après l'interdiction du casino. Leur statut juridique n'a pas été abrogé par décret de 2011 (il concernait les casinos et les salles), et l'ordre du jour de la réglementation n'a pas remis en question la légalité des loteries.
2) Paris sportifs
Depuis 2024, l'Équateur a introduit la comptabilité et la fiscalité des opérateurs de paris sportifs (y compris 15 % de la taxe GGR ; à la mi-2024, 65 sociétés étaient enregistrées). Entre 2024 et 2025, une licence de paris sportifs (LOPD) est établie pour une période de 5 ans ; le donneur de licence est l'organisme sportif compétent ; le salaire annuel est l'équivalent de 655 salaires de base (≈ 307 850 $ en 2025). Cela a de facto légalisé l'industrie dans un mode distinct.
Ce qui est interdit
Les casinos et les salles de jeux sont interdits depuis 2011 en vertu du décret no 873 (Reglamento de Juegos de Azar Practicados en Casinos y Salas de Juego), publié à la suite d'une consultation nationale. L'interdiction reste en vigueur, et la tentative de renvoyer le casino au référendum de 2025 a été rejetée par la Cour constitutionnelle (dans la formulation proposée).
Taxes et frais
Impôt sur le revenu brut (GGR) sur les paris sportifs : 15 % (introduit à partir du 1er juillet 2024) ; 65 opérateurs ont été pris en compte au début du mode.
Régime de licence LOPD : 5 ans, paiement annuel - 655 salaires de base (≈ 307 850 $ pour 2025).
Publicité et sponsoring
En 2024, le président Daniel Noboa a levé l'interdiction de la publicité pour les paris sportifs dans les médias, ce qui a révélé la chaîne de communication légale et de parrainage - en particulier dans le football.
Pratiques du marché et acteurs
Produits légaux pour le consommateur : loteries et paris sportifs chez les opérateurs enregistrés/agréés.
Les paris en ligne sont le principal canal (plateformes mobiles et Web), avec l'intégration croissante du parrainage de clubs et des solutions de paiement locales. (La conclusion est basée sur l'enregistrement fiscal de 2024 et la levée de l'interdiction de la publicité.)
Jeu responsable et conformité
Les nouvelles règles renforcent le contrôle de l'origine des fonds et la protection du consommateur (KYC/AML, barrières liées à l'âge, restrictions publicitaires), tout en maintenant une tolérance zéro des jeux de fond au-delà des loteries et des paris. Logique réglementaire : limiter le risque hors ligne, mais gérer la demande de paris sportifs par le biais de licences et de taxes.
Perspectives
Les discussions politiques sur le retour « ponctuel » des casinos se poursuivent, mais à l'automne 2025, le statu quo est : les loteries et les paris sportifs - oui ; casino - non. D'autres changements ne sont possibles que par le biais de la formulation correcte du référendum et de la législation ultérieure.
Conclusion brève
En Équateur, les loteries nationales et les paris sportifs sont légaux (avec un régime de licence fiscale à part entière lancé entre 2024 et 2025). Les casinos hors ligne sont interdits depuis 2011, et c'est la norme. Pour les entreprises, cela signifie se concentrer sur les paris sportifs et les partenariats avec les médias/clubs ; pour les joueurs - le choix entre les loteries et les bookmakers réglables.