Comment AI démantèle les stratégies des meilleurs joueurs
1) Données : à partir de quoi la stratégie « recueille »
Sources
Hand histories/distributions : actions, sayzings, positions, piles, SPR, sueur-odds, bordels.
Vidéo et overlay : OCR pour les paris/bilan, ASR pour le discours (commentaires, timing).
Contexte du champ : fréquences de 3 bits/colles des adversaires, temps, distances, structure de paiement (ICM).
Métadonnées : format (cache/tournois), stade, blinds, ante, règles de table/limites.
Nettoyage et validation
Déduplication, normalisation des sayzings (en bb, % sueur), synchronisation temporelle, abandon des anomalies/collusions.
Anonymisation : suppression des données personnelles, respect des règles des sites.
2) Référence : GTO et Salves comme « ligne »
Salvers/CFR : Ils construisent une stratégie d'équilibre approximative (mix fréquences), considèrent l'exploitation et le rebret.
Abstractions : classes de bord, bêtises, compression des sayzing pour que le problème soit résolu.
Comparaison : haut joueur = GTO ± déviation. Là où l'environnement est plus fort, les meilleurs s'éloignent délibérément de la « théorie pure » dans l'exploit contre le champ.
Conclusion : L'IA compare les lignes réelles de décision avec les équilibres et note les différences « systémiques » - c'est généralement le savoir-faire.
3) Comment l'IA « devine » le dessein : trois approches
1. Imitation Learning (clone comportemental)
Le modèle apprend à sélectionner à nouveau le meilleur joueur de l'état de la table. Métriques : accuracy par classe d'action, MAE par sayzing, étalonnage des probabilités.
2. Inverse Reinforcement Learning (IRL)
Au lieu de copier les actions, nous restaurons la fonction de valeur : ce que le joueur maximise (EV, risque-score, ICM-equity, pression sur les gammes). Le résultat est une carte de la balance « récompense » dans différentes situations.
3. Bayesian Opponent Modeling / Contextual Bandits
Le modèle pense que le meilleur joueur change de politique pour l'adversaire et le stade. Le profil en ressort : contre les nitriques - une chose, contre les agro - l'autre ; sur le babble, c'est le troisième.
4) Explication : Pourquoi la décision est « correcte »
SHAP/IG pour les modèles tabulaires et transformateurs : contribution des caractéristiques (position, SPR, rang/masti, stack) à un appel/bet particulier.
Attraction-matrix : que le modèle « regardait » lors de l'assemblage des lignes ; utile dans les distributions avec plusieurs rues.
Counterfactuals : « Et si » - nous changeons le sayzing/position/timing et regardons quand la prédiction se déroule.
Calibrated uncertainty : nous coupons les « délires confiants » - où il y a peu de données, le modèle soulève honnêtement le drapeau de l'incertitude.
5) Les modèles que l'IA alloue aux hauts (poker)
Sayzing comme langage d'intention : moins de split chez les amateurs ; les tops mélangent de manière flexible 25/33/50/75/125 % de sueur selon la structure de bord.
Écarts ciblés par rapport au GTO : plus agressifs c-bet sur les bordures peu coordonnées contre le champ passif ; 3-bets plus larges contre les blindes de louange.
Discipline ICM : sur le babble/les finals, les meilleurs durcissent les spots du collet et redistribuent l'agressivité aux lignes « pressantes ».
Le timing et le rythme : les intervalles de décision stables dans les spots « simples » et les pauses intentionnelles dans les nœuds sont des marqueurs de contrôle, pas un rand.
6) Cas hors poker
Paris sportifs
Fichi : lignes de marché dans le temps, liquidité, marge, événements de jeu.
Modèles : causal (uplift) - séparer le « savoir-faire » du joueur de la « chance » et de la dérive de la ligne ; bandits - quand « combien » et « quand » parier moins/pas du tout parier.
Conclusion : L'IA identifie la gestion des risques plutôt que les « signaux secrets » : les meilleurs s'arrêtent lorsque la variance augmente et ne sont pas « rattrapés ».
Live games/blackjack
L'IA évalue la discipline et les écarts plutôt que le « chiting » : suivre clairement la stratégie de base, les écarts corrects (selon les règles de la table), contrôler les bêtises dans la downstreek.
Slots
Analyse du comportement et du contenu uniquement : fréquence des « pics », durée des fenêtres « sèches », conformité SSL/SW/pauses. L'IA ne peut pas « augmenter la chance » dans les jeux RNG ; ne peut que réduire les erreurs de comportement et aider au montage des clips.
7) Métriques de qualité d'analyse
Exploitation/Avg Regret (vs GTO) - à quel point la stratégie est vulnérable.
Δ EV : augmentation/perte de la ligne EV du meilleur joueur par rapport à la référence dans le contexte du champ.
Precision @ TopK spots : reconnaissons-nous les solutions les plus chères.
Calibration : les probabilités prédites correspondent aux fréquences.
Risk & Discpline : proportion de SSL/SW respectés, taux moyen/pic sur le pot, changement de point de tilt.
8) Mini pipline pour l'équipe (sans code)
1. Collecte : mains/vidéos → parsing → synchronisation des codes temporels.
2. Normalisation : fiches (position, SPR, texture de bord, piles), étiquettes (étape, ICM).
3. Référence : lancer des spots clés à travers le solver → la base de « fréquences GTO ».
4. Formation : simulation (lignes de haut) + IRL (valeurs) + modèle bayésien des adversaires.
5. Validation : holdout des nouvelles séries/rivaux ; vérification du calibrage.
6. Rapports : spots avec le plus grand Δ EV, déviations « rouges », mélanges et sayzings proposés, clips avec explications.
9) Rapports explicables : À quoi cela ressemble pour une personne
Carte de spot : "BTN vs BB, SPR 3, board T73 ; joueur de haut niveau : bet 33 %; GTO mix: 33%(60%)/check(40%); ΔEV +0. 12 bb vs champ ; Pourquoi : BB overfolds dans ces textures".
Graphique des mélanges : où augmenter 3-bet/checkrease, où réduire le baril.
Carte ICM : zones dans lesquelles vous devez serrer les collines et déplacer la pression dans les rayures.
Risques/discipline : « Deux changements de point de tilt par session, dépassement du sayzing prévu × 1,7 - ajuster la règle des pics ».
10) Éthique et lignes rouges
Pas de conseils pour contourner les règles de géo/KYC/VPN ou de site.
Pas de « garantie de gain », de « signaux » et de « sous-traitants ».
Dans les créneaux horaires - l'interdiction de l'illusion d'influencer la RNG : seulement l'analyse du comportement et de la responsabilité.
Vie privée : anonymisation, minimisation des données, stockage par politique.
11) Modèles rapides pour la pratique
Modèle « Résultats de la session pro-joueur » (1 page)
Top 5 des spots de Δ EV ; où les écarts par rapport au GTO sont significativement plus forts.
Le top 3 des vulnérabilités (exploitation ↑) : baril excédentaire, colles étroites, nedo-3-bets.
Discipline : Conformité SSL/SW, mise de pointe, pauses.
Plan : 2 exercices de bord peu coordonnés, 1 - ICM sur babble.
Modèle d'analyse de clip (60-90 secondes)
Contexte (positions/pile/SPR) → Qu'est-ce qui a fait le haut → Qu'a dit le salver → Pourquoi le rejet est-il vrai contre cet adversaire → Ce que le spot enseigne.
12) Erreurs typiques des commandes
On confond « copier » et « comprendre » : sans IRL et sans explication, on obtient des clones sans intention.
Sous-estimez le champ : stratégie plus vs GTO, mais moins vs fréquences spécifiques des adversaires.
Ils ignorent la variance : les conclusions sur le petit échantillon sont fausses. Il faut des intervalles de confiance et des incertitudes honnêtes.
Focus sur le « show » au lieu du risque : l'analyse sans section SSL/SW est le chemin du tilt.
L'IA « démantèle » les stratégies des meilleurs joueurs en comparant leurs lignes à la théorie et au contexte du champ, en rétablissant les objectifs cachés des solutions et en expliquant les écarts qui font de l'argent et ceux qui révèlent les vulnérabilités. La valeur ici n'est pas dans le mythe « la machine apprendra à battre tout le monde », mais dans la clarté : où votre plan est fort, où le trou et comment la discipline réduit le risque. Plus les métriques sont transparentes, plus la stratégie grandit - et plus vous restez dans le jeu.
