Comment le contenu entre les studios est autorisé
Les licences iGaming ne sont pas seulement sur l'IP des médias. Les studios échangent régulièrement des jeux, des mécaniques, du code, de l'art, du son et utilisent des programmes d'édition (publisher/Powered-By) et des agrégateurs. Ci-dessous - comment fonctionnent les droits, l'argent, les processus et les risques lorsque le contenu « voyage » entre les studios.
1) Exactement ce qui est autorisé : « paniers de droits »
1. Jeux finis (modules RNG/Live)
le droit de distribuer/publier le jeu sous votre label original ; le droit à la localisation et au marché.
2. Mécanique/technologie Licence de mécanique de jeu (exemple : schémas de lignes/bobines « sous licence »), profils mathématiques, SDK/moteurs, composants RGS.
3. Dérivés actifs art/animation/icônes, polices, GUI, sons/musique (publishing vs master), remorques/kay visuels.
4. Code et outils client (HTML5/Unity), serveur (RGS/Wallet), piplines d'assemblage, cadres de test.
5. Matériel de marketing bannière baleine, gameplay, hyde de marque, presets de tournoi.
2) Modèles de coopération de base
Publishing / Powered-By
L'éditeur (studio/agrégateur) accepte le jeu, fait la distribution/marketing/serts ; le développeur reçoit MG + royalties.
Co-development
Deux studios partagent la production : l'un est mathématique/client, l'autre est art/serveur/serts. Droits et revenus - par part.
White-label / Reskin
« Repeindre » le jeu fini sous la marque d'un partenaire ; généralement sans modification des mathématiques.
Mechanics licensing
Licence d'une mécanique spécifique + marqueurs de marque (« Powered by
Work-for-hire / Buy-out
Rachat complet de l'IP ou exclusivité pour une durée/un territoire (plus cher, plus de contrôle).
3) Modèles économiques : Comment payer
1. MG (Minimum Guarantee) - minimum fixe, avance/étapes.
2. Royalties :- NetWin-based :% de NetWin (GGR − taxes/PSP/jackpots/bonus-coast).
- Turnover/per-spin :% du chiffre d'affaires ou fix pour « eligible spin ».
- Hybrid : per-spin pour démarrer + NetWin après le seuil.
- 3. Buy-out est un achat unique de droits (avec/sans redevances différées).
- 4. SaaS/Platform fee - frais de RGS/SDK, modules promotionnels, rapport.
Exactement ce qui est soustrait de NetWin - décrire directement dans les cascades de rétention.
Période de calcul : habituellement mois/trimestre. Rapports : event-fid brut + voûtes (voir § 7).
4) Territoires, délais, exclusivité
Territoires : global/clusters (UE/UK/NA/APAC )/par pays.
Durée : 12-36 mois. + option de renouvellement/rachat.
Exclusivité : complet, genre, plateforme, « fenêtre précoce ».
Sous-licence : autorisée/interdite ; réserve sur les agrégateurs.
La règle d'or : si vous donnez une exclusivité - mettez un MG plus haut et des KPI de distribution/fishering stricts.
5) Approvals et changements
Ce qui est cohérent : l'art clé, les captures d'écran, la bande-annonce, les locals/copirates, le positionnement de marché, les changements dans les mathématiques et les IU clés.
SLA sur approvals : 10-20 r jours/round, « silence = convenu » après N jours.
Contrôle du changement : Updates mineurs (fixations, locales) - fast-track ; Major (fourrure) - accord et (dans un certain nombre de juridictions) transcription.
6) Conformité et certification
Market builds : la matrice ' game_id × country × rtp_profile × build_hash ' avec les autocontrôles.
Labs/RTS : RNG/mathématiques, alertes UI, logging, fonctions RG.
Les rôles des parties : qui dépose dans les labos, qui paie les frais, qui tient le calendrier des passages.
Versionity : où est stocké le billet/hash de référence qui possède les clés de signature.
7) Données, rapport, audit
Evénement (minimum) :- `ts_utc, operator_id, player_anonymous_id, game_id, build_hash, stake, win, spin_type, rtp_profile, bonus_flag, currency, country_code`
Baies : GGR/NetWin/turnover, spins éligibles, RTP réel (intervalles de confiance), bonus-coast, PSP-fees (si inclus), jackpot-contributions.
Audit : droit de vérifier les rapports N une fois par an, stockage des logs ≥ X mois, format d'exportation (S3/secure FTP/API), GDPR/DPA.
8) Propriété intellectuelle (PI)
À qui appartient ce qui :- Jeux IP de base/mécanique
- Dérivés (peaux, locales, market-arts)
- Outils/SDK (restent habituellement chez le développeur)
- Licences de police/musique/stock : énumération explicite pour ne pas « faire courir » le risque d'autrui.
- Interdiction du développement rétroactif (sauf en cas d'audit/sécurité).
- Droit au portage (mobile/Web/terminaux) - par liste.
9) Sécurité, SRE, responsabilité
SLA : aptyme, p95/p99-spin-latency, délai de réaction/fixation des incidents.
Anti-tamper, signature d'assets, mTLS, WAF/CDN, plan DR.
Indemniti (indemnisation) : par violation de la propriété intellectuelle, conformité, fuites.
Assurance E&O : limite/territoire/durée.
Limites de responsabilité : cap = X % des paiements annuels (sauf intention/violations de la propriété intellectuelle).
10) Marketing et promo
Obligations de l'éditeur : fishering (étagères), tournois/missions, bannière quotas, budget promotionnel minimum.
Droits du studio : utiliser un ensemble de marques, participer à des campagnes de co-marques, montrer le jeu dans le portfolio.
Promo-SDK : un format unique pour les tournois/drops/frispins ; les règles anti-abysse.
11) Chutes de paiement : exemples
A) NetWin-royalty (classique)
1. GGR
2. Taxes et taxes −
3. − jackpot-contributions
4. − PSP-fees
5. − bonus cost (contractuel)
= NetWin- × Royalty % → paiement studio
B) Per-spin (eligible spins)
« Paiement = kol-in eligible spins × taux (fix/%) »
C) Hybride
Jusqu'au seuil 'S' - per-spin, après - NetWin % (avec échelle descendante).
12) Risques typiques et comment les fermer
Différences dans les rapports → event-fid brut + voûte, true-up trimestriel.
Retards approvals → SLA et « silence = convenu ».
Les régressions de conformité → l'auto-validation du marché builds, l'interdiction de la mise en place sans hachage du registre.
Échecs SLA → notes de crédit/pénalités, priorité sur les hotfixes.
Conflits IP → registre des licences utilisées, E&O, garantie du droit de transfert.
13) Chèque-liste du contrat (triche)
- Scope : jeux/mécaniciens/actifs/code + droit de modification/localisation
- Territoires/durée/exclusivité/sous-licence
- Modèle de paiement : MG, redevances (base, %, seuils), per-spin/turnover, buy-out options
- Cascade de retenues (taxes/PSP/jackpots/bonus)
- Approvals : SLA/rounds/escalade/ » silence = convenu »
- Certification/market builds : rôles/échéances/qui paie/registre build_hash
- Données/rapports/audit : Evénement, voûtes, stockage, format, RGPD
- SLA/SRE/sécurité, plan DR, alertes RTP/bonus-freq
- IP/indemniti/E & O, polices/musique/drains listés
- Marketing : fishering/tournois/quotas/brand-use
- Limites de responsabilité, force majeure, terminaison et sunset-plan
14) 30-60-90 : Feuille de route de l'accord
0-30 jours - structure et thermes
Matchmaking : objectifs, marchés, exclusivité.
Term sheet : MG/royalties/per-spin, territoires/délais, obligations promotionnelles.
Inventaire des droits sur les actifs (art/musique/polices/code).
DPA/GDPR, E&O, SLA/SRE.
31-60 jours - ceux/la mise en œuvre juridique
Conract/SoW, spécifications API/SDK, événements et rapports.
Le registre du marché, le plan des serts, le rôle des parties.
Pack promo pré-approuvé, règles de marque, presets de tournoi.
Intégration pilote, test de signalement, dry-run true-up.
61-90 jours - go-to-market
Soft-launch (1-2 opérateurs/géo), télémétrie, fiches.
Sortie complète : fishering/tournois/missions ; vérification du SLA/latence.
True-up trimestriel, audit de l'événement, post-mortem et plan de vague 2.
15) Questions fréquentes (FAQ)
Peut-on se passer de MG ? Parfois, avec un taux élevé de per-spin/royalty ou un KPI promotionnel dur de l'éditeur.
Qui possède les sites et les peaux ? En général, le donneur de la propriété intellectuelle de base ; le licencié obtient des droits d'utilisation limités dans le temps/territoire.
Dois-je donner les sources ? Rarement. Plus souvent, binaires/SDK + support technique ; les sources sont sous escrow en cas de faillite/force majeure.
Comment compter le chat bonus ? Selon les règles du contrat : entre dans la cascade ou est présenté comme le budget marketing de l'éditeur.
Quand le buy-out est-il justifié ? Si le jeu est un ancrage stratégique/série et nécessite un contrôle total sur la feuille de route et le portage.
L'octroi de licences entre les studios est un équilibre entre les droits, les données et la responsabilité. L'accord fonctionne lorsque :
1. la scope et la propriété intellectuelle sont clairement décrites ;
2. transparence du modèle de paiement et de la cascade de retenues ;
3. l'automatisation des builds de marché et le signalement des événements ;
4. l'accord SLA/SRE et la sécurité ;
5. il y a un plan promo et vrai-up/audit.
En suivant cette checklist, les studios peuvent accélérer les sorties, partager la technologie tout en conservant le contrôle de la qualité, de la conformité et de l'économie de chaque jeu.